Kingdom hearts : chain of memoriesConsole : GBA
Editeur : square enix, disney interactive
Genre : action-RPG
Mutlijoueur : oui
Difficulté : progressive
Kingdom Hearts, c’est une belle histoire d’amour entre l’univers de Disney et celui de Final Fantasy, un habile mélange ayant valu au premier opus paru sur playstation 2 un fantastique succès. C’est donc avec plaisir que l’on se plonge dans cette nouvelle aventure conduite par nos deux sympathiques héros, à savoir Sora, toujours accompagné de Dingo et Donald, mais aussi son aîné Riku, personnage beaucoup plus tourmenté. Que la légende perdure Kingdom hearts : Chain Of Memories poursuit la trame du premier épisode. Pour vous résumer en termes simples le dénouement qui est à l’origine du scénario : Sora et Riku, qui sont amis, sont parvenus ensemble à refermer une porte des ténèbres (au départ on était à la recherche du roi mickey et puis après, les évènements on fait que…) mais pour parvenir à leur fin (fermer la porte donc), Riku a dû rester de l’autre côté (du coté sombre). Pourquoi lui, me demanderons certains ? Je pense que psychologiquement, comme il se sentait toujours responsable d’avoir succombé au pouvoir des ténèbres même s’il est redevenu gentil par la suite (il avait fait ça pour une bonne cause au départ), il a voulu servir à quelque chose et s’est sacrifié.
Bon, vous l’avez compris, l’histoire est assez délicate à raconter, mais je vous rassure tout de suite car cet épisode sur GBA se comprend comme un rien, et si vous ne connaissez pas ce monde merveilleux, il se peut qu’après avoir joué à cet épisode vous ayez très envie d’en savoir plus…
Passons à présent aux choses sérieuses avec une approche beaucoup plus directe du jeu. Avant même que l’aventure ne commence, le ton est donné… le jeu s’amorce avec une cinématique d’une beauté stupéfiante qui reprend le moteur 3D graphique de l’épisode précédent. La GBA en a dans le ventre et tenez vous bien, car il y en a d’autres qui vous attendent au cours du jeu.
Après une telle claque on est en droit de demander beaucoup question graphismes, et de ce côté-là, on ne peut pas dire qu’on est déçu. En effet, l’ensemble est fin et coloré, et le plus incroyable est de voir à quel point les niveaux (au nombre de treize) sont variés, dans le sens où chacun d’entre eux a des décors qui lui sont spécifiques. On se retrouve ainsi, dans le pays imaginaire, sur le bateau du capitaine Crochet, ou bien encore dans la forêt des rêves bleus de Winnie l’ourson. A l’instar des mondes qui changent à chaque fois qu’on monte un étage du manoir Oblivion (c’est là que se déroule toute l’histoire), les musiques s’adaptent elles aussi aux environnements. Chacune d’elles concourt à créer l’ambiance adéquate et même si elles pourraient s’avérer un peu répétitives à la longue, les combats et les scènes de dialogue s’enchaînent suffisamment rapidement pour empêcher une éventuelle monotonie.
Deux aventures à part entière en une seule cartouche ! L’une des grandes surprises de ce jeu quand on ne s’y attend pas (je vais tout gâcher donc), c’est qu’une fois que vous avez terminé avec Sora, une nouvelle aventure vous attend avec le personnage de Riku. Certes, celle-ci est moins longue puisqu’il vous faudra environ 6-7 heures pour la finir, mais ajouté au temps pris avec Sora, la durée de vie du soft devient plus qu’honorable avec pas moins de 30 heures passées en tout. Les nombreux rebondissements vous permettront de ne jamais vous ennuyer, et vous vous attacherez sans difficulté aux différents protagonistes grâce en particulier à leurs animations réalistes et à leur design attachants. Il est également nécessaire de préciser que l’histoire de Sora et celle de Riku se déroulent en parallèle, et si vous croyez que jouez avec Riku n’apporte rien au niveau du gameplay, détrompez-vous car il ne se maîtrise pas de la même façon (mais on verra cela un peu plus bas…).
Autrement, pour vous mettre un peu dans le contexte, Sora est à la recherche de ses amis, (notamment une jeune fille du nom de Kairi ainsi que, bien sûr, du roi Mickey et de Riku), et c’est pendant son voyage qu’un personnage mystérieux va lui indiquer la route du manoir Oblivion. Une fois arrivé là-bas il va se passer des choses étranges, et Sora va devoir se battre contre ses souvenirs qui le feront douter sur la réalité de son passé. Les cartes qui constituent le fondement du jeu sont justement basées sur ses souvenirs, mais je ne vous en dis pas plus sous peine de vous faire perdre le plaisir de tout découvrir par vous-même…
De son côté, Riku se réveille dans l’obscurité (je vous rappelle qu’il est resté dans les ténèbres derrière la porte) et par l’intermédiaire d’un personnage lui aussi mystérieux, il se retrouve transporté dans le manoir Oblivion. Il va monter les étages tout comme Sora, mais sa volonté première est de se battre contre les ténèbres qui sommeillent dans son cœur et que certains voudraient réveiller (en particulier Ansem, pour ceux qui le connaissent…) dans le but le manipuler, comme s’était déjà arrivé dans le premier épisode.
Plus qu’un simple jeu de carte Un des principaux intérêts du jeu est de se battre à l’aide de cartes (qui rendent le gameplay si particulier) contre les sans-cœurs et les boss qui peuplent les niveaux. Mais le principe réside également dans la gestion de ces cartes, et des combos que l’on a la possibilité de former au cours des combats. On peut constituer jusqu’à trois decks en tout et il existe trois sortes de cartes (en excluant les cartes monstres qui donnent des capacités spéciales dans une durée limitée). On a les cartes attaques représentées par des keyblades (l’arme du héros) qui sont rouges, les cartes magie qui sont bleues, et les cartes objets qui sont vertes (elles servent notamment à redonner des cartes magie ou attaques, voire les deux en même temps).
Lorsqu’on augmente de niveau, on peut choisir entre : augmenter notre niveau de vie, augmenter la capacité de notre deck, ou encore apprendre un nouveau combo.
Un combo consiste, pendant un combat, à associer trois cartes spécifiques entre elles. Par exemple, un brasier suivi de deux cartes attaques donnera lieu à un estoc feu.
Par ailleurs, lorsqu’on a utilisé toutes les cartes de son deck, il est nécessaire de le recharger, ce qui pose problème bien sûr puisqu’on est vulnérable face aux ennemis.
Il existe également des cartes alliés, qui apparaissent aléatoirement lors des combats. Dingo et donald en font partie, et selon le monde où l’on se trouve, on peut avoir un autre allié. Par exemple, dans la ville d’Halloween, Jack nous vient en aide.
Chaque niveau est séparé en différentes pièces, et c’est avec les cartes lieu que l’on récupère après avoir battu les ennemis qu’on passe de l’une à l’autre.
Il en est de même pour Riku, mais avec lui, on ne peut pas gérer notre deck car celui-ci nous est imposé. Il n’a pour seul allié que le roi, et ses combos ne s’effectuent qu’une fois qu’il est passé en mode Riku sombre, où il est d’ailleurs bien plus puissant.
En effet, lorsqu’il change de niveau, il peut augmenter soit ses points de vie, soit sa puissance d’attaque, soit son nombre de Dark point. Et plus ceux-ci sont élevés, plus Riku reste sombre longtemps. L’interface de jeu est donc un peu simplifiée et c’est pourquoi on peut s’attarder un peu plus à regarder les informations données sur les cartes dans un genre de journal (celui-ci est tenu par Jiminy Criquet dans l’aventure de Sora).
Enfin, je terminerais avec le mode multijoueur qui permet de s’affronter entre ami avec sa propre version de Sora. Certains pourront y trouver un intérêt mais je préfère ne pas y attacher trop d’importance car pour moi, ce n’est pas là le principal atout du jeu.
En bref :Graphismes : 19,5/20
Du jamais vu sur GBA grâce aux cinématiques en 3D... Sinon les graphismes sont fins, les décors colorés, et les personnages bien modélisés.
Bande-son : 18,5/20
Les musiques sont dans l’ensemble très sympathiques et adaptées à chaque environnements. Celle du générique de fin intitulée « simple and clean » est selon moi une pure merveille. Mais tout dépend aussi des goûts du joueur.
Jouabilité : 16,5/20
Les deux personnages jouables répondent au quart de tour mais on pourra regretter qu’il soit parfois difficile de faire défiler ses cartes correctement pour mettre au point sa stratégie. Un temps d’adaptation est donc nécessaire, tant pour la pratique des combats que pour gérer son deck.
Durée de vie : 17/20
A peine la première aventure de finie qu’on peut en commencer une autre. La durée de vie est de ce fait acceptable.
Scénario : 17/20
Deux aventures mouvementées = deux fois plus de rebondissements. Le scénario est accrocheur et pour ceux qui attendent le 2ème épisode sur PS2, vous pourrez faire la transition avec Chain of Memories.
Note générale : 18/20Les fans qui se respectent ne peuvent passer à côté de ce jeu sans défaut majeur. Les autres pourront en toute circonstance admirer les cinématiques. Ceux qui aiment l’action seront heureux d’apprendre que les combats s’enchaînent à un rythme soutenu et le petit côté RPG n’est pas pour déplaire.
Bon, il est vrai que si on n’accroche pas au principe des combats par cartes, le jeu perd de sa saveur. Cependant, je ne saurais trop vous conseiller de prendre le risque d’essayer ce titre, tant j’estime que les possibilités sont faibles pour qu’il vous déçoive.
Les points forts :_Que c’est beau… (les graphismes)
_Que c’est beau… (les musiques)
_Le plaisir de retrouver les univers de Disney et de Final Fantasy
_Deux jeux en un
_Un scénario captivant
_Des personnages attachants
_Le système de cartes
Les points faibles :_Le système de cartes
_Vraiment rien d’autre…
[edit]et hop !
Voici l'
intro de Kingdom Hearts tout en 3D !!!
2min 13 de bonheur pour 19 Mo.