Tales of symphoniaConsole : Gamecube
Editeur : Namco
Genre : action/RPG
Multijoueur : oui
Dès le premier volet, la série des Tales Of a prouvé qu'elle pouvait se placer auprès des grands tels Final Fantasy ou Dragon Quest. Avec le temps, la saga s'est forgée une solide réputation et voici le premier épisode de la série sur Gamecube qui reprend les bases du bon vieux action/RPG qu'on connaît, et comme on aimerait en voir plus souvent sur cette console. En effet ce genre est assez inexistant sur ce support et c'est pourquoi lorsqu'on en voit un, il devient nécessaire d'en déterminer sa qualité. Ce Tales Of Symphonia en ayant surpris plus d'un (moi notamment), nous procèderons par étapes pour en découvrir les multiples facettes... Une histoire mouvementéeIl était une fois un arbre géant, source de mana. Malheureusement, une guerre éclata et l’arbre dépérit. Le monde de Sylvarant est désormais sur le déclin. Des demis-elfes, les Désians, persécutent les humains. Le mana, source de toute vie, s’appauvrit de jour en jour. Afin d’inverser ce processus, l’Elue de la régénération doit accomplir un voyage initiatique jusqu’à la Tour du Salut afin de réveiller la Déesse et sauver le monde. A partir de cette légende se construit une aventure où de multiples rebondissements vous attendent au cours du jeu.
Colette est la nouvelle Elue de la régénération. Lloyd et Génis sont ses deux amis. Raine est leur professeur : c’est une passionnée d’archéologie et de science. En chemin, vous rencontrez Kratos, un mercenaire, puis Sheena, Zélos, Préséa et Régal. Tous ont une histoire bien à eux, et une façon de combattre particulière.
Des quêtes annexes apparaissent au cours de votre progression et de votre acquisition des nouveaux personnages. Elles proposent des compléments très sympathiques, comme de nouveaux costumes, ou des objets puissants. Vous devrez même pour obtenir certains titres obtenir 100% d’ennemis connus dans votre inventaire, avoir toutes les figurines des personnages du monde dans votre album, ou tous les objets (bonne chance^^, je n’en suis plus très loin). Voici quelques exemples de costumes alternatifs...
Régal
dandy - Préséa
Klonoa - Génis
noble - Zélos
tout en musclesA savoir, les costumes apparaissent sur les personnages quand on leur met le titre qui correspond dans l'état (en gras en dessous des artworks)
Sachez qu’il y a aussi des histoires alternatives ! En voici deux afin de vous prouvez mes dires...
dirigez Kratos au lieu de Zélos !
Fla noir alternatif (avec Raine au lieu de Colette)
Pour ce qui est de l’esthétique, on a parfois reproché à cette série ses graphismes enfantins, loin d’un FF XII. Il faut savoir que les couleurs pastel sont une constante qui a toujours su être très rafraîchissante. En conséquence, regardez bien les screenshots avant de reprocher à ce Tales of Symphonia son style. Quand aux scènes de cinématiques, celles-ci se déroulent pour la majorité avec le moteur graphique du jeu. Mais, me direz-vous, où sont passées les scènes que l’ont peut voir dans l’introduction du jeu et qui adoptent un style dessin animé si sublime ?
Grande déception, on a beau les attendre pendant tout le jeu, elles n’y figurent pas et on se contentera des quelques passages de ce genre au début et à la fin de l’aventure. Par contre, pour pallier à ce point noir, on peut signaler que lors des scènes importantes (avec le moteur graphique donc), il y a un doublage des personnages qui, bien qu’en anglais, est très convaincant !
Un monde plus vaste qu'il n'y paraîtLa totalité du monde de Sylvarant ne vous est pas accessible dès le début de l’aventure. Vous l’explorerez au fur et à mesure, et surtout entre-temps, vous découvrirez un nouveau monde ! La carte est donc très vaste et suffisamment diversifiée, avec notamment des passages classiques : désert, forêt, glaciation etc... et des énigmes dans les donjons. Une grande partie de l’aventure se situe également dans la découverte des différentes villes. En effet, elles ont une place importante car elles sont souvent la source d’événements moteurs pour l’histoire, et on y trouve tout ce qu’il faut pour un aventurier dont ce qui sert à l’approvisionnement de l’équipement. De même, elles sont souvent à l’origine de quêtes annexes avec notamment les objets spéciaux qui y sont placés (livres dans la bibliothèque), et les personnages non joueur avec qui vous devez discuter ou que vous devez au contraire trouver.
Petit détails à noter également, vous pouvez changer de personnage à l’écran. Ce qui veut dire que si par exemple vous avez Lloyd et Génis dans votre équipe, vous pouvez voir l’un ou l’autre à l’écran selon votre choix. Cela permet notamment de voir vos personnages en costume autrement que pendant les combats.
Un des inconvénients de l’immensité de la carte, c’est que l’histoire oblige à faire des allers et venues incessantes, mais assez heureusement, on trouve vite des moyens de locomotion rapides. Il est également difficile de se perdre car on a toujours sur soi une carte du monde, mais il faut tout de même parfois chercher pour trouver la suite du jeu, surtout quand il s’agit de parler à un personnage en particulier... Cependant, on est toujours guidé dans le scénario principal, mais à vous de chercher pour les mini-quêtes ! Il s’agit pour résumer de rendre service ou de tuer des monstres. Le train-train habituel du héros, quoi !
Les ennemis sont visibles mais on regrette un peu qu'ils ressemblent tous à la même chose dans les passages au niveau de la carte. Impossible de savoir sur la carte si on va combattre des voleurs ou des mantes religieuses, mais on sait le niveau de force des ennemis qui ont deux « designs » différents : un blob ou un monstre.
Ceci n’est pas le cas dans les donjons où les ennemis sont représentés (souris, ange, squelette...).
Un profond dynamismeLe système RPG ne s’exprime pas par le choix des jobs des personnages que vous contrôlez. A chacun un rôle et une spécialité précise, mais vous pouvez orienter leurs attaques afin qu’elles soient plus puissantes (dans ce cas c’est votre force qui détermine leurs impacts) ou plus techniques. La différence se fait beaucoup plus sentir chez les magiciens. Les sorts de Génis spécialisé dans le type Frappe sont destructeurs !
On comprend la subtilité du système quand on sait que c’est le nombre d’utilisations de vos attaques spéciales, selon vos préférences, qui upgrade les combos et les sorts. Il existe un petit système complémentaire de gemmes EX. Ce sont des gemmes que vous équipez et qui vous donnent des capacités continues à choisir. Celles-ci font partie du déroulement de l’histoire puisqu’il en est question pendant un temps de l’aventure. Elles sont de 4 niveaux avec pour chaque personnage des combinaisons qui leur procurent différentes capacités. De même, il existe une gemme EX de niveau 2 qui se décrit comme étant « personnel ». En effet, elle procure pour chaque aventurier une capacité différente. Ainsi, Lloyd permet de courir plus vite, Zélos drague les filles, etc...
Les combats sont extrêmement dynamiques (on leur doit le succès des Tales of). Ils ne sont pas au tour par tour, mais comme dans un jeu de baston, on appuie sur les boutons d’actions avec différentes inclinaisons pour obtenir coups et combos.
A l’instar de l’Overdrive des FF, Tales of Symphonia se pare d’une jauge d’attaque à l’unisson, qui peut mener à une ultime attaque combinée. C’est assez logique car dans ce jeu, le scénario met pas mal l’accent sur l’amitié (rassurez-vous, on ne tombe pas dans le style d’un Yu-gi-oh ! L’amitié ne vous fait pas gagner, comptez aussi sur vous-mêmes). Cela correspond à la niaiserie attachante de Lloyd et de Colette et à l’humour du titre. A ce propos, des petites saynètes (l’écran se met en pause et vous voyez des cases qui contiennent les personnages interviennant dans le dialogue en question) apparaissent au cours du jeu dans lesquelles on peut se rendre compte des rapports entre les personnages. Pour ce qui est des attaques, celles-ci ne se font pas aléatoirement, ainsi vous pouvez éviter vos ennemis visibles sur la carte. Ca soulage des combats à répétition des Final Fantasy.
Cerise sur le gâteau, on peut jouer jusqu’à quatre avec notre personnage préféré en branchant une manette dans chaque port. C’est quand même plus simple que de se trouver quatre potes avec Final Fantasy Cristal Chronicles où il faut avoir quatre GBA, les fils, une Gamecube, et le jeu. En plus le résultat est le même : on s’éclate !
En bref :Graphismes : 18/20
Le cell-shading, c'est un style particulier qui n'est pas désagréable à l'oeil, loin de là même. Mais voilà qui dépend pour beaucoup aussi des goûts du joueur.
Jouabilité : 19/20
La jouabilité est vraiment sans reproche. Les phases de combat s'enchaînent avec des personnages qui répondent parfaitement aux commandes, et c'est un vrai bonheur.
Bande-son : 18/20
Les musiques sont toutes très belles et du fait qu’elles sont toutes un peu dans le même ton, elles permettent de mettre une ambiance particulière.
Durée de vie : 18/20
Pour un RPG la durée de vie est tout à fait honnête. Les quêtes annexes et les saynètes rajoutent une bonne vingtaine d’heures.
Scénario : 17/20
Même si la base du scénario est très classique, (une quête pour sauver le monde, rien que ça^^) il révèle beaucoup de surprises avec notamment un grand rebondissement à la fin, et grâce aux nombreux protagonistes on n’est pas prêt de s'ennuyer.
Note générale : 18/20Encore quelques petits défauts mais qui ne gênent en aucun cas l'action, ce qui fait qu'on s'immisce parfaitement dans ce soft qui nous procure en conséquence plusieurs heures de plaisirs, et c'est principalement ce qu'on lui demande non ?! Une valeur sûre notamment au niveau action/RPG, les phases d'exploration et de résolution d'énigmes n'étant pas pour déplaire dans ce monde vaste et désordonné. Pour aventuriers en herbe.
Les plus :_Les graphismes qui collent parfaitement à l'histoire (pour certains)
_Les combats dynamiques
_Les personnages nombreux et attachants
_La durée de vie
_La diversité des environnements
_Les quêtes annexes
Les moins :_Les graphismes enfantins (pour certains)
_Certaines énigmes sont tordues bien que réalisables à la longue
_On peut parfois errer longtemps pour trouver ce qui déclenche la suite
_On regrette qu'il n'y ait pas plus de cinématiques style dessin animé
Je sais pas où sont passé mes autres tests mais pour ceux qui voudrait les voir, un seul endroit,
ICI !